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Chroniques de Gradlon
7 avril 2006

Un dimanche à Kigali

10f1Je n'ai jamais autant eu hâte qu'un film québécois sorte en salle. L'affiche du film (pas celle ci-haut) se retrouve dans les cinémas montréalais et banlieusards depuis septembre dernier déjà et annonçait une sortie prévue en mai 2006. Heureusement, la sortie semble avoir été devancée, car le film sera sur les écrans québécois le 12 avril 2006.

Voici le synopsis tel qu'on peut le lire sur le site Cinéma Montréal:

Un cinéaste désabusé, tournant un film sur le sida, tombe amoureux d'une jeune rwandaise. La guerre civile se déchaîne et les sépare. Après une absence de plusieurs mois, il tente de la retrouver. Des images de violence guerrière, soit un grand nombre de cadavres ensanglantés, et des simulations de sévices sexuels exigent un début de maturité du spectateur de ce film.

En 2004, j'avais adoré le film Hotel Rwanda, qui mettait Don Cheadle et Nick Nolte. Le génocide rwandais avait vraiment suscité mon intérêt. Non pas que je trouve divertissant que 800 000 personnes soient sauvagement tuées. C'est même loin de me divertir. L'holocauste n'ont plus, ne me divertit pas. Mais je n'aime pas ignorer ce qui se passe, ou s'est passé, sur ma planète. Que ce soit de belles choses ou des événements atroces comme les génocides, les guerres, les famines, etc. Malheureusement, il s'en passe beaucoup, des événements qui devraient être portés à la conscience de tous et chacun que je ne peux tous les approfondir comme je le désire.

Le film Un dimanche à Kigali sinspire du roman Un dimanche à la piscine à Kigali, du romancier québécois Gil Courtemanche. Normalement, une personne qui désire avoir un aperçu des faits doit se méfier un peu des romans ou encore des oeuvres cinématographiques. Cependant, plusieurs personnes, dont des Rwandais immigrés au Québec, disent que le roman de Gil Courtemanche est d'un réalisme déstabilisant. Aussi, le film Un dimanche à Kigali a voulu être à ce point réaliste que des figurants et des consultants rwandais ont été embauchés par les producteurs. À ce qu'on en raconte dans les différents médias québécois, la plupart de ces rwandais ont vécus de près le génocide et de travailler sur le film fut, d'une façon à peine imaginable pour l'occidental que je suis, éprouvant pour eux, malgré leur grande satisfaction de pouvoir faire connaître davantage cet épouvantable drame au reste du monde. Selon les dires de ces rwandais, c'était comme de replonger dans le calvaire de cette année 1994.

Bref, comme le cinéma est l'une des mes passions, lorsque je peux conjuguer ça avec l'apprentissage de faits historiques, ça me passionne davantage. Le film met en vedette d'excellents acteurs québécois, dont Luc Picard (l'excellente série Omerta), Céline Bonnier (Monica la mitraille—2004), Maka Kotto (Goût des jeunes filles, Le—2004) et Luck Mervil (Goût des jeunes filles, Le—2004). J'ai hâte de découvrir les talents de la sénégalaise Fatou N'Diaye, qui a joué le rôle d'Exlibris, l'une des dames de Monica Bellucci dans le film Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre. Finalement, le film est mis en scène par Robert Favreau, qui a livré Les Muses Orphelines en 2000.


Un Dimanche à Kigali
sort mercredi, le 12 avril, dans la plupart des cinémas québécois. Pour voir la bande-annonce :

Quicktime Haute Résolution
Quicktime Basse Résolution
Windows MP Haute Résolution
Windows MP Basse Résolution

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