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Chroniques de Gradlon
12 décembre 2006

Deux découvertes, un seul coup de coeur

Jeudi sera mon dernier cours de la session. J'ai eu beaucoup de difficulté à me concentrer sur mes études cette session-ci, notamment à cause de la maladie (Alzheimer) de ma grand-maman, mais pas exclusivement. En tant qu'étudiant à temps partiels vivant au moins à 1h00 de l'université et ne bénéficiant que d'une maigre aide financière (qui ne couvre que les frais d'inscriptions), je dois à la fois vivre, me déplacer et étudier. Cette malsaine trinité m'a causé bien des mots cette session, de sorte que si je réussie, ce sera par la peau des fesses.

Outre les travaux, j'ai vécu une belle session quand même. J'ai découvert deux volets de l'histoire: l'Antiquité et l'histoire autochtone du Canada. Si j'ai généralement apprécié les deux cours, je n'ai eu de coup de cœur que pour l'un d'eux: l'Antiquité. J'ai presque autant eu de plaisir à entrevoir (c'était un cours d'introduction) les balbutiements de la civilisation en Mésopotamie, les particularités égyptiennes, le cas spécial du Levant (Phénicie et Israël), l'avant-gardiste Grèce antique et l'incroyable épopée de Rome.

Pour la session prochaine, je vais sûrement m'inscrire à un cours portant sur la Rome antique. Pour mon deuxième cours, j'hésite entre l'Europe des croisades ou la Culture précolombienne et la conquête hispano-portugaise. M'enfin, je vais me brancher très vite.

Pour revenir à la session qui vient de se terminer, j'ai eu deux bons professeurs. L'un d'eux est apparu dans le Journal de Montréal lorsqu'est sorti l'histoire de Sillery et des Wendats. Ce professeur connaissait très bien sa matière et savait l'expliquer de façon claire. Si je n'ai pas eu de coup de cœur concernant l'histoire autochtone, ce n'est certes pas à cause de lui. Mon second professeur, bien qu'elle puisse paraître arrogante aux yeux de certains, elle était très réaliste, énergique et surtout, elle présentait son cours avec un délicieux sarcasme, que certains ont certainement interprétés comme de la suffisance. Mais pas moi.

La seule chose qui m'ait réellement déplu cette session-ci, c'est le nombre d'étudiants dans le cours sur l'Antiquité. Beaucoup de monde signifie souvent que des étudiants se retrouvent dans ledit cours par obligation, plutôt que par désir d'approfondir leur connaissance de la matière en question. Les étudiants des dernières rangées étaient souvent distraits, se moquaient des civilisations qu'on étudiait et répliquaient souvent, toujours en murmures, à ce que disait le professeur. Je trouve ça déplaisant, car ça dérange tout le monde et ça créer une atmosphère désagréable, surtout lorsque le professeur en perd patience, avec raison d'ailleurs.

Mais sinon, belle session en général.

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