Deux découvertes, un seul coup de coeur
Jeudi sera mon dernier cours de la session. J'ai
eu beaucoup de difficulté à me concentrer sur mes études cette session-ci,
notamment à cause de la maladie (Alzheimer) de ma grand-maman, mais pas exclusivement.
En tant qu'étudiant à temps partiels vivant au moins à 1h00 de
l'université et ne bénéficiant que d'une maigre aide financière (qui ne couvre
que les frais d'inscriptions), je dois à la fois vivre, me déplacer et étudier.
Cette malsaine trinité m'a causé bien des mots cette session, de sorte que si
je réussie, ce sera par la peau des fesses.
Outre les travaux, j'ai vécu une belle session quand même. J'ai découvert deux
volets de l'histoire: l'Antiquité et l'histoire autochtone du Canada. Si j'ai
généralement apprécié les deux cours, je n'ai eu de coup de cœur que pour l'un
d'eux: l'Antiquité. J'ai presque autant eu de plaisir à entrevoir (c'était un
cours d'introduction) les balbutiements de la civilisation en Mésopotamie, les
particularités égyptiennes, le cas spécial du Levant (Phénicie et Israël),
l'avant-gardiste Grèce antique et l'incroyable épopée de Rome.
Pour la session prochaine, je vais sûrement m'inscrire à un cours portant sur
la Rome antique. Pour mon deuxième cours, j'hésite entre l'Europe des croisades
ou la Culture précolombienne et la conquête hispano-portugaise. M'enfin, je
vais me brancher très vite.
Pour revenir à la session qui vient de se terminer, j'ai eu deux bons
professeurs. L'un d'eux est apparu dans le Journal de Montréal lorsqu'est sorti
l'histoire de Sillery et des Wendats. Ce professeur connaissait très bien sa
matière et savait l'expliquer de façon claire. Si je n'ai pas eu de coup de cœur
concernant l'histoire autochtone, ce n'est certes pas à cause de lui. Mon second
professeur, bien qu'elle puisse paraître arrogante aux yeux de certains, elle
était très réaliste, énergique et surtout, elle présentait son cours avec un
délicieux sarcasme, que certains ont certainement interprétés comme de la
suffisance. Mais pas moi.
La seule chose qui m'ait réellement déplu cette session-ci, c'est le nombre
d'étudiants dans le cours sur l'Antiquité. Beaucoup de monde signifie souvent
que des étudiants se retrouvent dans ledit cours par obligation, plutôt que par
désir d'approfondir leur connaissance de la matière en question. Les étudiants
des dernières rangées étaient souvent distraits, se moquaient des civilisations
qu'on étudiait et répliquaient souvent, toujours en murmures, à ce que disait
le professeur. Je trouve ça déplaisant, car ça dérange tout le monde et ça
créer une atmosphère désagréable, surtout lorsque le professeur en perd
patience, avec raison d'ailleurs.
Mais sinon, belle session en général.